Benoit Petit, dirigeant de NORTEC Ingénierie, partage son implication dans la responsabilité sociétale et nous raconte pourquoi il a souhaité que sa société devienne mécène de la Fondation.
Comment avez-vous connu la Fondation ?
« J’ai connu la Fondation territoriale des lumières (FTL) grâce à Aurélie Top, membre de son comité exécutif en tant que personnalité qualifiée, et Dominique Soyer, ancien directeur général de Maisons et Cités qui est une des entreprises cofondatrices. Ces contacts m’ont sensibilisé à l’impact de la Fondation et à son importance pour l’ex bassin minier. »
Qu’est-ce qui vous a incité à en devenir membre ?
« Chez Nortec, nous avons une forte conscience de notre responsabilité sociétale, mais nous ne savions pas comment l’exprimer concrètement. J’imagine que d’autres chefs d’entreprise se posent aussi cette question : comment aller au-delà de notre cœur de métier et rayonner intelligemment et au bénéfice des autres et des plus faibles ? J’avais besoin d’un catalyseur et rejoindre la FTL m’a paru être une manière efficace de contribuer et de m’engager.
Quel est le sens de cet engagement ? En quoi le fait de rejoindre la Fondation correspond à votre entreprise ?
Trois éléments combinés forment la base de notre adhésion à la Fondation. Tout d’abord, l’histoire de l’entreprise et notamment ma collaboration pendant 27 ans avec Jean-Paul Hénic, fils de mineur de fond. Ce partenariat professionnel, presque familial a profondément influencé mes valeurs et celles de l’entreprise. Cela nous a imprégnés de la culture minière, caractérisée par l’entraide, l’attention aux autres, et un fort esprit de cohésion. En second lieu, la géographie. Notre travail est fortement concentré dans le Pas de Calais. Cette proximité avec un bassin historiquement marqué par les difficultés économiques et sociales nous a mis en contact direct avec la population locale, renforçant notre engagement envers les communautés dans lesquelles nous opérons. Et enfin, notre travail avec les bailleurs sociaux, notamment dans la réhabilitation des logements, nous a connectés intimement à la vie des résidents des cités minières. Cette interaction nous a rendus particulièrement sensibles aux défis qu’ils rencontrent, nous poussant à adopter une attitude bienveillante et empathique tant en interne qu’envers ceux pour qui nous travaillons.
Quel impact ce mécénat a-t-il en termes d’image pour votre entreprise ?
« Nous ne cherchons pas à communiquer activement sur notre engagement. C’est une question de discrétion et de sincérité. Notre participation est guidée par une volonté authentique d’aider, plutôt que par un désir de reconnaissance publique. »
Quel est pour vous, à ce jour, le plus beau résultat de la Fondation ? Le plus beau projet, celui qui vous a le plus touché ?
« Je suis impressionné par le professionnalisme de la FTL, en particulier dans ses projets liés à l’alimentation et à l’éducation au bien manger, comme les frigos solidaires. Pour moi, c’est la fondation elle-même, avec son fonctionnement et son impact, qui est un très beau résultat. »